Article invité rédigé par David du blog www.lancerunsite.com
WordPress, c’est clairement la solution idéale pour démarrer sur internet. Ce CMS permet de créer facilement un blog, mais également un site vitrine ou même une marketplace sans avoir besoin d’écrire la moindre ligne de code.
Bien souvent certaines erreurs sont commises par les débutants, qui ignorent les quelques précautions simples à prendre lorsque l’on démarre un site sous WordPress.
Dans ce guide, je vais vous donner les principales erreurs WordPress à éviter, ainsi que les actions que vous pouvez mettre en place dès maintenant pour y remédier.
Nous verrons ainsi des sujets variés, comme le SEO, la sécurité, ou encore l’expérience utilisateur.
Car si WordPress.org est extrêmement performant, il n’est pas aussi simple à prendre en main que les logiciels de construction de site « Cloud » comme Wix ou Weebly, qui permettent aux débutants de ne pas avoir à se soucier de l’aspect technique (retrouvez plus d’informations sur un logiciel comme Wix dans cet article).
Mon objectif n’est pas de vous étouffer sous une masse d’informations, mais seulement de vous présenter les erreurs WordPress fréquentes et vous guider pour vous permettre de les éviter.
Sommaire
- 1 1 – Utiliser « admin » comme nom d’utilisateur
- 2 2 – Utiliser un mot de passe faible
- 3 3 – Utiliser les réglages des permaliens par défaut
- 4 4 – Bloquer par erreur les robots
- 5 5 – Ne pas utiliser un plugin de cache
- 6 6 – Conserver des plugins inutiles
- 7 7 – Ne pas utiliser un plugin de sauvegarde
- 8 8 – Laisser le spam envahir vos commentaires
- 9 9 – Uploader des images trop lourdes
- 10 10 – Ne pas se soucier des liens brisés
- 11 Erreurs WordPress – Pour conclure
1 – Utiliser « admin » comme nom d’utilisateur
Le problème : C’est peut-être l’erreur de sécurité la plus courante avec WordPress.
Des hackers vont mettre en place des robots qui vont chercher à accéder au tableau de bord de votre site. Ceux-ci vont tenter de trouver votre identifiant, et vont bien souvent tenter leur chance avec « admin », qui est le plus couramment utilisé.
Ne leur facilitez pas la tâche !
La solution : Il n’est pas possible de changer directement votre identifiant.
Le moyen le plus simple, c’est de créer un nouveau compte administrateur en vous rendant sur UTILISATEURS > AJOUTER.
Assurez-vous d’attribuer un rôle d’administrateur à ce nouveau compte, et de bien noter votre nom d’utilisateur ainsi que votre mot de passe (ou d’utiliser un outil comme LastPass).
Sélectionnez ensuite toutes les pages, puis tous les articles, et attribuez-les à ce nouvel utilisateur.
Vous pouvez ensuite supprimer votre compte « admin ».
De manière plus générale : Lorsque vous installerez un nouveau site, pensez à utiliser un autre identifiant qu’ « admin ».
Choisissez ce que vous voulez : « Bisounours58 », « Panier2767 », voire même quelque chose d’encore plus ridicule, mais surtout pas « admin » !
Astuce : pour plus de sécurité, vous pouvez utiliser le plugin Login lock Down qui va venir bloquer les tentatives répétées de connexion émanant d’une même adresse IP.
2 – Utiliser un mot de passe faible
Le problème : Si vous choisissez un mot de passe facile à deviner, vous prenez des risques inutiles.
Sachez qu’il existe des listes répertoriant les mots de passe les plus communs. Celles-ci sont utilisées par les hackers afin de tenter de s’introduire dans des tableaux de bord WordPress.
La solution : Vous pouvez faire appel à des outils qui vous permettent de générer un mot de passe complexe de manière aléatoire.
Il est possible de le faire directement dans LastPass, ou bien utiliser un générateur gratuit comme StrongPasswordGenerator.
3 – Utiliser les réglages des permaliens par défaut
Le problème : Les permaliens, c’est la forme des URL qui vont diriger de façon unique vers un article ou une page de votre site WordPress.
La structure par défaut utilisée sur WordPress n’est pas recommandée, car elle n’utilise que des symboles et des chiffres. Elle n’aide pas à la compréhension des moteurs de recherche, ni à celle de vos visiteurs.
La solution : Rendez-vous sur RÉGLAGES > PERMALIENS dans votre tableau de bord WordPress. Je vous suggère d’opter pour « Nom de l’article », afin de proposer des URL qui vont permettre de comprendre le contenu de l’article avant même de l’avoir lu.
4 – Bloquer par erreur les robots
Le problème : Si vous débutez avec WordPress, le paramètre « visibilité pour les moteurs de recherche » vous a peut-être échappé.
Il est possible que vous ayez commis une erreur lors de l’installation de votre site en demandant aux moteurs de recherche de ne pas indexer votre site.
Cette fonction est utile lorsque l’on souhaite développer un nouveau site, sans le « cramer » auprès de Google (pages vies ou quasi-vides, contenu dupliqué,…). Si ce n’est pas votre cas, et que comme moi vous espérez obtenir du trafic organique, il va falloir immédiatement y remédier.
La solution : Pas de panique : c’est très simple à réaliser et ça ne prend que quelques secondes.
Rendez-vous sur votre tableau de bord WordPress, cliquez sur RÉGLAGES > LECTURE. Vous remarquerez la présence d’une case « Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site ». Assurez-vous tout qu’elle ne soit pas cochée !
Il vous faudra patienter cependant plusieurs jours avant que votre site soit réindexé. C’est très facile à vérifier : il suffit de taper « site:monsite.com » dans Google, et voir si vos pages/articles apparaissent.
5 – Ne pas utiliser un plugin de cache
Le problème : Si vous avez un site sous WordPress, un temps de chargement excessif peut avoir de fâcheuses tendances : conséquences sur le SEO, hausse du taux de rebond, ou encore diminution du taux de conversion.
La solution : Un plugin de cache va vous permettre de réduire le nombre de requêtes effectuées auprès de votre base de données.
Il existe ainsi tout un tas de plugins gratuits qui vont vous permettre d’accroître la vitesse de votre site, en mettant en cache des pages au format HTML.
Je vous suggère W3 Total Cache, qui vous permet d’obtenir instantanément de bons résultats.
6 – Conserver des plugins inutiles
Le problème : Il arrive parfois que l’on installe une multitude de plugins pour les essayer. Votre site peut alors vite devenir une usine à gaz
La solution : Prenez le réflexe de désactiver puis désinstaller les extensions dont vous n’avez pas réellement besoin.
7 – Ne pas utiliser un plugin de sauvegarde
Le problème : Vous penserez qu’un plugin de sauvegarde est inutile, jusqu’au jour où… vous ne parvenez plus à accéder à votre site.
Résultat, vous avez passé des heures et des heures à produire du contenu, à en assurer la promotion, et vous vous retrouvez sans rien.
De quoi devenir fou et vous défouler sur votre macbook à coups de hache…
La solution : Prenez tout de suite de bonnes habitudes. Il existe une multitude de plugins de sauvegarde, qui vous permettent de sauvegarder l’intégralité du site et de le restaurer en un clic en cas de problème !
Je vous recommande l’excellent UpdraftPlus, qui vous propose d’automatiser gratuitement vos sauvegardes vers DropBox ou encore BackWPup.
8 – Laisser le spam envahir vos commentaires
Le problème : Les commentaires sur vos articles sont bénéfiques. Ils envoient un signal positif à Google, mais aussi à vos visiteurs qui peuvent interagir avec vous.
Malheureusement, vous recevrez en majorité du spam. Certains seront évidents et faciles à détecter, tandis que d’autres seront plus compliqués à percevoir.
La solution : Il existe heureusement plusieurs moyens de se prémunir contre le spam, et d’éviter d’avoir à passer plusieurs dizaines de minutes par jour à retirer les messages indésirables.
Rendez-vous dans RÉGLAGES > DISCUSSION, et sur la ligne « Avant la publication d’un commentaire », cochez la case « Le commentaire doit être approuvé manuellement ». Les commentaires ne seront ainsi publiés qu’après votre validation.
Mais vous n’allez pas passer votre journée à faire le tri entre les bons et les mauvais commentaires !
Heureusement, il existe des plugins comme Askismet, qui va vous permettre de bloquer automatiquement la majeure partie des spams.
Askismet est disponible dès que vous mettez en place une installation de WordPress. Vous n’avez plus qu’à l’activer et à le configurer.
9 – Uploader des images trop lourdes
Le problème : Le fait d’uploader des images trop volumineuses va avoir tendance à accroître le temps de chargement de vos pages et à ralentir votre site.
Les solutions : Il existe deux solutions distinctes pour remédier à ce problème.
Vous pouvez à chaque fois réduire la taille de vos images avant de les uploader sur le serveur. Pour cela, utilisez la fonctionnalité « Save for Web » sous Photoshop, ou bien des outils tels que TinyPNG (pour les images en PNG) et JPEGmini (pour les images en JPG).
Vous pouvez également utiliser un plugin qui va se charger de compresser vos images à chaque fois que vous les uploadez : c’est ce qu’est capable de faire le plugin WP Smush.it.
Si vous disposez déjà de nombreuses images sur votre site que vous n’avez pas pris la peine d’optimiser, pas d’inquiétude. Smush.it permet également de compresser vos images déjà uploadées de manière groupée (jusqu’à 50 à la fois pour la version gratuite).
10 – Ne pas se soucier des liens brisés
Le problème : Il arrive parfois qu’un webmaster modifie l’URL d’un article ou d’une page.
Du coup, les moteurs de recherche mais aussi les visiteurs peuvent voir apparaître une erreur 404 lorsqu’ils essayent de se rendre à la même adresse.
C’est donc dommageable non seulement pour les utilisateurs, mais également en termes de SEO.
La solution : Il va falloir rediriger l’ancienne adresse vers la nouvelle adresse.
Il existe tout un tas de manière permettant en place des redirections dans WordPress. La façon la plus simple, c’est d’utiliser le plugin gratuit Simple 301 Redirects.
Si vous souhaitez trouver les liens brisés présents sur votre site, vous pouvez tout simplement utiliser Google Webmaster Tools qui va lister toutes vos erreurs 404.
Erreurs WordPress – Pour conclure
Voilà, j’espère que cet article vous sera utile si vous débutez avec WordPress.
Si vous êtes réticent à l’idée de devoir mettre en place toutes ces optimisations techniques, vous pouvez également vous tourner vers un logiciel de construction de site (j’en parle en détails sur lancerunsite.com). Il faut toutefois garder à l’esprit que, même s’ils sont plus simples à prendre en main, ces CMS « Cloud » restent moins performants que ne l’est WordPress.
N’hésitez pas à me poser des questions dans les commentaires si vous souhaitez obtenir de plus amples informations, et éviter certaines erreurs WordPress.